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Vols 2014
| | | Le site officiel de la base aérienne de Sion : C'est par ici...
| | News 1/2014 | | | Périodes d'activités de la Base aérienne 2014
Ce tableau présente la répartition du trafic aérien sur avions à réaction prévu au départ de Sion. Hors des périodes planifiées, le trafic des jets militaires se limite à des vols occasionnels d'entraînement individuel de pilotes de milice (E indiv), de transferts d'avions ou d'essais en vol après travaux d'entretien et de réparation sur avions. | | | | | | Légende : | CE = Cours d'escadrille Tiger (en rouge) ou F/A-18 (en bleu) | | CR = Cours de répition de la troupe d'aviation au sol avec activité aérienne | | E indiv = Périodes prévues pour les entraînements individuels et isolés de pilotes de milice sur F-5 Tiger, soit de 0 à 10 vols par semaine (en jaune) | | | Les avions à réaction volent généralement du lundi au vendredi, de 8h à 12h et de 13h30 à 17h. Lors du cours de répétition de la troupe, du lundi 13 au vendredi 31 janvier 2014, les jets voleront toute la journée (de 08h00 à 18h00) et quelques fois de nuit jusqu'à 22 heures. Au cours de cette période, les avions basés à Sion seront affectés à la surveillance renforcée de l'espace aérien lors du World Economic Forum (WEF) de Davos, soit du lundi 20 au dimanche 26 janvier. Ils opéreront alors toute la journée, le week-end et de nuit, selon les exigences. | | | | | | Quelques mots et notions sur la postcombution...
La postcombustion, c’est quoi ?
La postcombustion est un moyen technique relativement simple permettant d’accroître temporairement la poussée du moteur. Il consiste à injecter du kérosène dans les gaz d’échappement du réacteur. Le kérosène s’enflamme immédiatement, d’où l’accroissement de la poussée.
Peut-on renoncer à la postcombustion ?
L’utilisation de la postcombustion dépend, entre autres, de la température, du vent, de la longueur de la piste et de la charge de l’avion. En prolongeant la piste de Sion, il devrait être possible de renoncer à une part conséquente des décollages avec postcombustion.
Pourquoi l'enclenche-ton ?
Les avions militaires décollent avec postcombustion pour des raisons de sécurité. Le jet doit atteindre une vitesse minimale au milieu de la piste. Une fois ce point atteint, en cas de dysfonctionnement quelconque, le pilote doit pouvoir décider s’il continue son décollage ou s’il interrompt la procédure et attrape le câble d’arrêt d’urgence prévu à cet effet. Contrairement à l’aviation civile, les Forces aériennes ne connaissent pas de «point de limite» lors de la procédure de décollage où le pilote, en cas de problème, n’a d’autre choix que de tenter de décoller, malgré le risque de s’écraser en bout de piste. Cette éventualité doit absolument être écartée. En ce qui concerne le bruit, cela aurait une double conséquence. La première, positive, permettant de décharger la zone longeant la piste (Châteauneuf ). La seconde, négative, augmentant la charge dans le prolongement de celle-ci (Conthey, Vétroz, Ardon ou sur la ville de Sion lorsque les décollages ont lieu en direction du Haut-Valais), car l’avion prend moins rapidement de la hauteur.
Suite à l’expérience acquise lors d’entraînements ou de missions opérationnelles, les Forces aériennes ont adapté une configuration du F/A-18 avec un réservoir supplémentaire. Cela oblige cet avion à décoller avec postcombustion, mais offre néanmoins des avantages considérables. En effet, le kérosène supplémentaire emporté permet de doubler le temps d’entraînement en l’air. Dès lors, une plus longue durée de vol permet logiquement de réduire le nombre de décollages et d’atterrissages, avec des conséquences positives en ce qui concerne les émissions sonores aux alentours des bases aériennes.
Idée reçue sur la consommation de carburant
De nombreux chiffres relatifs à la consommation de carburant lors du décollage d’un F/A-18 avec postcombustion circulent. Parmi eux, celui de 7’000 litres est souvent cité pour la consommation d’un avion au décollage. Ce chiffre est complètement erroné. En effet, la capacité maximale d’emport en carburant d’un F/A-18 est de 7’263 litres dans la configuration standard, soit environ 6’013 litres pour le réservoir principal et 1’250 litres pour le réservoir supplémentaire accroché sous l’avion. Par mesure de sécurité, les pilotes doivent toujours conserver lors de l’atterrissage une marge de sécurité équivalente à environ 1’500 litres. Ce kérosène lui permettrait, en cas de piste momentanément fermée (pour des raisons techniques ou météorologiques), de poser sans difficulté sur une autre base de dégagement en Suisse. Dans ces conditions, avancer le chiffre de 7’000 litres pour la consommation de carburant au décollage relève purement et simplement de l’imaginaire. | | | | | | | | | | | | | |
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